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De l'impéris-sable qui fait mine un aux grains-galets d'être tas, et de la pique grosse du Bugarach à l'aiguille creuse d'Etretat, s'affale l'aise pol-a-risée si per-tinente d'une arche crayeuse et cri-ante de différ-eNces à louche moulées qui s'arra-chent à en perdre hale-iNe

Image plus bas à droite : Noter 88, A huit et à DIA...
IV ou N à Tréhorenteuc
Four-VI-ère
N & N inversé, diagonale descendante
du carré de Saturne (et sa constante)
Image au centre ci-dessus où le 5 vient s'insérer dans 64 entre 6 et 4, noter également 4,5,6 et 4,5,3x2 pour la dimension isiaque (double 3).




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La tour, phallique ou pratique ?

Les travaux de Sigmund Freud (1856-1939) et de Jacques Lacan (1901-1981) ont popularisé l’idée que le phallus offrait une grille de lecture universelle révélant la matrice profondément obsessive de nos psychismes individuels : phallique était par exemple la tour médiévale – symbole évident de la domination du seigneur - comme était phallique la Jaguar type E – projection dans l’espace public de la puissance forcément virile des hommes des Roaring Sixties.
Et phallique était encore la forêt de tours de San Gimignano que l’on a pu présenter comme un puéril concours viriliste, chaque clan, soudé autour de son patriarche-tyran, s’efforçant d’en avoir une plus haute que celle des voisins.

Cette lecture appliquée aux systèmes de défense de l’Antiquité et du Moyen-âge s’est attachée à révéler le sens caché, métaphorique, phallique en un mot, des innombrables tours que nous ont légué nos ancêtres qu’il s’agisse de tours de guets, de donjons, de tours renforçant une enceinte ou de maisons-tour comme à San Gimignano donc, toutes constructions qui proclameraient de façon univoque l’appropriation symbolique d’un espace transpercé par un mât-totem à l’érection performative.
Le premier défaut de cette approche est de supposer un invariant psychique lequel obéirait à une logique inchangée depuis que le monde est monde. Or rien n’est moins vrai et les préceptes de la morale bourgeoise qui s’impose en Europe au XIXème siècle, étaient inconnus des hommes de l’Antiquité et du Moyen-âge, lesquels avaient des choses du sexe une approche d’une liberté inimaginable aujourd’hui encore. En témoignent par exemple les milliers de phallus peints, gravés ou sculptés par les Grecs et les Romains. En témoignent également les fabliaux et les vignettes qui en illustraient les recueils au Moyen-âge. Si vous n’avez jamais vu d’arbre à verges, jetez donc un œil au manuscrit du Roman de la Rose conservé à Paris, à la BnF, sous la cote ms. Fr. 25526, fol. 160r.
Bref, quand nos ancêtres avaient envie de représenter un phallus, ils le faisaient. Ils n’avaient pas besoin de concevoir de tortueux subterfuges pour exprimer un inconscient refoulé.

Le second défaut de cette approche toute théorique est de se placer uniquement sur le plan des idées, négligeant au passage les nécessités pratiques lesquelles expliquent benoîtement que la tour est indubitablement la meilleure solution quand on recherche, pêle-mêle, à renforcer une muraille, à disposer d’un point haut d’où dominer d’éventuels assaillants, à se ménager la possibilité de pratiquer le tir en enfilade… sans quoi on ne comprendrait pas que ce type de structures se retrouve sous toutes les latitudes ou presque, érigées par des gens qui avaient du monde des conceptions on ne peut plus différentes.
Qui a dit qu’une brute qui marche va plus loin que deux intellectuels assis ?

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