STONEHENGE

Un trilithe par planète :

- Solstice d'hiver et le plus haut trilithe : Saturne
- Saison de l'hiver : Jupiter
- Saison du printemps : Vénus
- Saison de l'été : Mercure
- Saison de l'automne : Mars

- Saturne Jupiter, Mars dans le secteur "durée de la nuit dominante" et 3,4,5 isiaque, déjà à cette époque ?
L’origine de Stonehenge, une captivante énigme préhistorique éclaircie par une équipe d’archéologues et de scientifiques Monument mégalithique impressionnant, Stonehenge est nimbé de mystère. Depuis quelques années, de nouvelles découvertes entretiennent des théories aussi surprenantes que séduisantes sur son histoire, présentées dans un documentaire proposé sur arte.tv et diffusé sur la chaîne culturelle le 9 mai. Un rendez-vous qui avivera la curiosité des passionnés de Préhistoire, d’archéologie et d’enquêtes au long cours. Ajouter à mes articles Partager Sciences & techniques 52343-7-original-photo.jpg La construction mystérieuse de Stonehenge s'est éclairée ces dernières années grâce à de nouvelles découvertes. (© Adam Stanford Aerial-Cam) Par Pierre-Louis Lensel Publié le 2 mai 2025 à 15:26Mis à jour le 2 mai 2025 à 16:37 D’immenses pierres savamment agencées, élevées au milieu d’une lande verdoyante du sud-ouest de l’Angleterre : plusieurs millénaires après son érection, le monument de Stonehenge, dont une partie est encore debout, est la source d’un intérêt qui ne se dément pas, tant de la part du grand public que de la communauté scientifique. À son sujet, les questions se bousculent : comment et pourquoi a-t-il été bâti sur un tel site ? Quelles techniques ceux qui l’ont édifié ont-ils employées ? Que signifie son orientation, basée sur une observation méticuleuse du ciel, en termes de rapport au temps et à la spiritualité ? Lire aussi : La mystérieuse nécropole égyptienne des « pharaons du Soleil » vieille de cinq millénaires livre ses secrets aux égyptologues Pour tenter d’apporter des réponses, l’une des pistes à suivre est de préciser l’histoire de sa construction, pendant le IIIe millénaire avant Jésus-Christ. Or, sur la question, des constatations récentes suscitent de nouvelles pistes plus que prometteuses… Elles sont le fruit de longues années d’études et de fouilles, menées surtout à partir de 2010 par une équipe d’archéologues et de scientifiques, dirigée par le Britannique Mike Parker Pearson, aujourd’hui âgé de 67 ans. Leur point de départ : non pas les plus grands mégalithes de Stonehenge, mais des roches plus modestes également présentes sur le site, d’une longueur avoisinant souvent les 2 mètres. Les secrets des « pierres bleues » Ces « pierres bleues », dont l’implantation paraît avoir évolué au fil du temps sur le site anglais, témoignent vraisemblablement de configurations préexistantes de Stonehenge, moins impressionnantes peut-être que celle que nous connaissons aujourd’hui, mais déjà circulaire et riche de sens. « On avait toujours cru que le premier site [datant sans doute d'il y a environ 5000 ans, NDLR] était une simple structure en terre, faite d’un fossé et d’un talus, alors qu’il s’agissait, dès le début, d’un monument en pierre », souligne Mike Parker Pearson, au début du documentaire Stonehenge, ses origines révélées. Lire aussi : Archéologie : découverte d'une sépulture mérovingienne et de traces d’habitats du Néolithique dans le Bas-Rhin Cette découverte pousse vers le mystère de la provenance de ces « pierres bleues ». Première information d'importance : depuis longtemps, les spécialistes ont compris qu’elles ont été extraites dans une autre région, éloignée de plus de 200 km, non loin de la côte occidentale du Pays de Galles. C’est donc là que Mike Parker Pearson commence l’enquête relatée par le film. Science et archéologie main dans la main Aidée par des méthodes scientifiques élaborées, son équipe connaît une première réussite essentielle pour la suite : l’identification d’un lieu d’extraction très probable. Il s’agit d’affleurements rocheux précis situés dans la lande galloise, où les archéologues lancent des fouilles dès 2014. Et les résultats sont au rendez-vous : plus de doute, le berceau des « pierres bleues » est bien cet endroit balayé par les vents chargés d’humidité de la mer d’Irlande. L'affleurement rocheux identifié au Pays de Galles.© Adam Stanford Aerial-Cam Cette identification n’est pas sans conséquences pour mieux comprendre le site éloigné de Stonehenge et le documentaire les explore de manière très didactique. Dès ce moment, l’enquête prend une autre dimension et gagne en rythme. Elle se frotte à des énigmes aussi concrètes que complexes, à commencer par le mode de transport utilisé par les hommes de l’âge de Pierre pour acheminer de si lourds objets sur une telle distance et la possibilité que ce fastidieux déplacement n’ait pas été envisagé dès le départ. Lire aussi : Que racontent l’Iliade et l’Odyssée ? Arte propose une séance de rattrapage sur ces œuvres clefs de l’Antiquité De là, une thèse étudiée par Mike Parker Pearson : vers -3300, donc bien avant d’être réutilisées selon plusieurs configurations en Angleterre, les pierres bleues auraient pu servir d’abord dans un autre site circulaire inconnu, un « premier Stonehenge » qui aurait été élevé au Pays de Galles, bien plus à proximité du lieu d'origine des roches. « Comment diable allait-on trouver ce cercle de pierres, sachant qu’il avait été démantelé ? se souvient l’archéologue. En d’autres termes, on cherchait quelque chose qui n’existait plus en surface… » C’est sur cette « quête » à rebondissements et ses suites que se focalise une grande partie du film proposé par Arte. Il serait probablement dommage de trop en dire ici sur les résultats obtenus ou non au fil des années. Sans doute pouvons-nous tout de même souligner, en guise d’indice, que le métier d’archéologue nécessite une qualité primordiale : la ténacité, au-delà des doutes, des épreuves et des frustrations. Quant aux hypothèses émises autour de ce « premier Stonehenge » gallois, entourées d’un certain nombre de « peut-être », chaque spectateur, au bout d’une petite heure de documentaire, pourra se faire son opinion… Mais gageons que tous en sortiront au moins surpris et très intrigués ! A noter : Stonehenge, ses origines révélées, documentaire de 52 minutes, réalisation créative de Gerard Melling, disponible jusqu'au 13 juin sur arte.tv et diffusé à la télévision le 9 mai à 5h30. Lire aussi : Préhistoire : de stupéfiantes découvertes remettent en cause l’histoire du peuplement humain en Amérique Quand Ken Follett revisite Stonehenge dans son nouveau roman Le célèbre romancier gallois nous plonge dans l’histoire de ce site préhistorique et nous fait découvrir la vie de ses concepteurs ainsi que le monument de bois qui le précéda. Ajouter à mes articles Partager Livres & BD HIA_943_Iran_Ken_Follett.jpeg Malgré des concessions à la fiction, l’auteur des «Piliers de la Terre» s’appuie sur une impeccable documentation historique. (Gareth Iwan Jones/SP) Par Bruno Dumézil Publié le 23 sept. 2025 à 12:01Mis à jour le 23 sept. 2025 à 14:44 Né dans un pays de Galles peuplé de châteaux, Ken Follett aime raconter la vie des grands monuments. Les Piliers de la Terre (1989) avaient exploré la construction d’une cathédrale : le cycle qui en a découlé a connu un succès planétaire et a été adapté sur de multiples supports. Par la suite, le mur de Berlin, de ses origines à sa chute, s’était trouvé au coeur d’Aux portes de l’éternité (2014). La fascination de Ken Follett pour les édifices iconiques rencontre parfois l’actualité, notamment dans Notre-Dame (2019), rédigé peu après l’incendie de la cathédrale parisienne, et dont les bénéfices avaient été reversés à la Fondation du patrimoine. Cette année, Ken Follett emmène ses lecteurs beaucoup plus loin dans le passé, à la rencontre d’un monument énigmatique : Stonehenge. Lire aussi : Qui étaient les Nabatéens, cette civilisation ancienne et mystérieuse qui a bâti Pétra ? L’histoire commence vingt-cinq siècles avant notre ère, autour d’un cercle de bois qui se dresse dans une plaine du sud de l’actuelle Angleterre. Un collège de prêtresses y danse et chante pour compter les jours qui séparent les solstices et les équinoxes. Autour de ce monument, le tailleur de silex Seft, son aimée Neen et Joia la mystique, soeur de Neen, vivent, souffrent et rêvent d’avenir, au fil des saisons. Saisons parfois cruelles : sécheresses et tempêtes déciment ce petit monde, au sein duquel les communautés d’éleveurs, d’agriculteurs et de chasseurs-cueilleurs entretiennent des relations difficiles. La rivalité débouche parfois sur des meurtres, qui dégénèrent en un cycle de vengeances. Un jour, cette violence se transforme en catastrophe : la grande enceinte de bois est incendiée. Mais la prêtresse Joia a un rêve : construire un cercle de pierres qui permette d’enraciner les traditions de tous les peuples de la Grande Plaine. Lire aussi : L’origine de Stonehenge, une captivante énigme préhistorique éclaircie par une équipe d’archéologues et de scientifiques D’une certaine façon, le récit est sans surprise : le lecteur n’ignore pas qu’un jour Stonehenge dressera ses mégalithes dans le ciel de la Préhistoire. Son homologue de bois, baptisé Woodhenge par les archéologues, est moins connu : alors que, dès le Moyen Âge, les trilithes de Stonehenge ont fait naître des centaines de légendes, il fallut attendre les années 1920 pour que les traces de Woodhenge soient repérées par la prospection aérienne dans la plaine de Salisbury, à trois kilomètres du cercle de pierre. Du sang, des silex et de l’amour La fonction précise de ces deux monuments reste très incertaine. Ken Follett préfère s’attarder sur le destin de celles et ceux qui leur ont permis de voir le jour. Il en résulte un roman assez déroutant. L’amateur y trouvera de riches données sur le déplacement des pierres, la taille des silex ou le fonctionnement des premières communautés sédentaires. Loin des visions idéalisées de la Préhistoire, la guerre est très présente ; la violence n’est atténuée que par la distance qui sépare les communautés humaines. La succession rapide des générations n’est pas éludée, même si, pour les besoins du roman, quelques individus atteignent des âges canoniques. Plusieurs histoires d’amour rythment le récit ; on les appréciera ou non, tant certains codes de séduction semblent plus empruntés à Jane Austen qu’à l’âge de pierre ! Lire aussi : Archéologie : de rares vestiges de deux bâtiments du Néolithique ancien découverts en Corse Quelques scènes new age accompagnent également les rituels autour des enceintes sacrées. La présence de voyageurs et de pèlerins venus d’assez loin est toutefois attestée par l’archéologie ; ils jouent ici un rôle important, notamment dans la construction du site. Quant aux prêtresses lesbiennes adeptes de l’« empowerment », qui sont présentées comme les fondatrices de Stonehenge, elles appartiennent plutôt au XXIe siècle ; mais, somme toute, nul ne sait qui étaient les desservants des mégalithes et un romancier a le droit de répondre aux attentes de son temps ! Certains thèmes du Cercle des jours répondent d’ailleurs à des inquiétudes très contemporaines, telle la crise climatique et la pédophilie dans le clergé – féminin dans ce cas, il est vrai. On regrettera, ici et là, les choix opérés par la traduction : l’action de razzier le territoire ennemi se trouve par exemple rendue par le verbe « dévaliser », ce qui semble bien civilisé ! Dans tous les cas, ne boudons pas notre plaisir : comme tous les grands monuments, chaque roman de Ken Follett est fait d’une base ancienne et de matériaux contemporains qui participent à l’éternelle restauration des splendeurs du passé. À noter : Le Cercle des jours, de Ken Follett (Robert Laffont, 1224 p.) «Le Cercle des Jours» de Ken Follett (R. Laffont, 1224 p.) Lire aussi :

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